Le dĂ©ni de la mortPatrick Baudry Professeur de sociologie UniversitĂ© Bordeaux 3 Le dĂ©ni de la mort est une notion introduite par Louis-Vincent Thomas. Il mâa semblĂ© important de prĂ©ciser ce quâelle signifie dans la mesure oĂč elle me semble mal comprise, et surtout que, depuis cette mauvaise comprĂ©hension, elle vient servir Ă lâoccultation des travaux de Thomas, Ă sa rĂ©duction et Ă son oubli. On essaiera ici de rester calme. Mais il faut tout de mĂȘme souligner que ce processus de mise en disparition dâun auteur majeur au prĂ©texte dâune expression incomprise et de la pseudo explication dâun processus historique qui justifierait de la nĂ©cessitĂ© de son dĂ©passement est proprement scandaleux. Je ne ferai pas ici la liste des personnes qui croient pouvoir citer Thomas avec cette seule expression », et pouvoir, dans le mĂȘme temps, puisque la thĂšse du dĂ©ni de la mort serait obsolĂšte, justifier sa mise en disparition. Une notion sâĂ©labore. Elle ne tient pas dâune astuce verbale. Elle a vocation dâanalyse. Elle nâest pas quâun mot quâon voudrait imposer avec la prĂ©tention de saisir tout momentanĂ©ment une Ă©poque, ou plus prĂ©tentieusement le tout d'une sociĂ©tĂ©. Elle a pourtant intention de comprendre une logique et dâanalyser des tendances fortes, de rendre compte de structures. Elle nâest pas rĂ©ductible donc au sentiment dâun auteur qui croirait pourvoir interprĂ©ter des phĂ©nomĂšnes et les lier Ă sa guise pour en produire une apparence qui devrait convaincre. Elle est une mise au travail dâune idĂ©e qui nâest pas quâune opinion. Lâopinion peut croire quâelle a raison et quâelle aura raison des faits » quâelle aurait enregistrĂ©s. LâidĂ©e peut en sa formulation sembler pĂ©remptoire, mais elle nâest pas autoritĂ© qui se dĂ©guise en science, Ă©vidence qui se donne comme enquĂȘte, bon sens qui se reconstruit en audace ou critique. LâidĂ©e appelle Ă sa propre discussion, interroge le pĂ©rimĂštre de sa validitĂ©, sâinquiĂšte de sa genĂšse mĂȘme, doute radicalement de sa fondation. Elle porte sur le rĂ©el dâune sociĂ©tĂ©, et ne sâarrange pas des commoditĂ©s de conversation sur des rĂ©alitĂ©s. Chez Louis-Vincent Thomas, le dĂ©ni de la mort est non pas affirmĂ© comme une vĂ©ritĂ©, mais il constitue un point de vue perceptif permettant lâagencement dâune discussion. Limiter toute lâĆuvre de Thomas Ă une expression, câest oublier que ses travaux se poursuivent jusque dans les annĂ©es 1990. Et que dans La Mort en question, par exemple, Thomas parle de mort retrouvĂ©e ». Mais cela sans pour autant cesser dâinterroger un escamotage qui se poursuit. Le dĂ©ni dans le rĂ©el ConsĂ©quence et finalement cause Ă la fois dâune mort interdite » comme le disait Philippe AriĂšs, la diminution des solidaritĂ©s devant la mort, autour du mourant et autour du dĂ©funt, met Ă mal lâĂ©laboration de la souffrance et lâexpression nĂ©cessaire du deuil. Louis-Vincent Thomas opposait des sociĂ©tĂ©s Ă accumulation des hommes » les sociĂ©tĂ©s nĂ©gro-africaines aux sociĂ©tĂ©s occidentales Ă accumulation des biens ». La montĂ©e de lâindividualisme associĂ© Ă la compĂ©tition et Ă la recherche du profit, la domination des valeurs de consommation et de production, et lâhĂ©gĂ©monie dâune Science et dâune Technique donnant lâespoir fou dâune mort vaincue ou qui pourrait se ravaler au rang de la maladie, Ă©taient selon lui les sources dâun dĂ©ni de la mort. Faire comme si la mort nâexistait pas ou surtout comme si elle nâavait aucune importance, caractĂ©rise une sociĂ©tĂ© Ă la fois en panne de sens et de solidaritĂ©. Bien plus que la peur ou que lâangoisse de mort qui sont universelles et que les sociĂ©tĂ©s traditionnelles mettent en scĂšne en Ă©laborant un rapport collectif Ă la mort et aux dĂ©funts, câest ce dĂ©ni dans le rĂ©el qui marque la modernitĂ©. Il ne sâagit plus dâun dĂ©ni symbolique comme dans les sociĂ©tĂ©s traditionnelles. En sâaffrontant Ă la finitude, ces sociĂ©tĂ©s agencent une transcendance elles mettent la mort Ă distance, et construisent dans cette distanciation nĂ©cessaire toute lâhumanitĂ© dâun rapport Ă lâimpensable qui fonde la communautĂ©. Chez nous cette distanciation fait dĂ©faut, et ne restent plus que les possibilitĂ©s dâune esquive ou dâune intĂ©gration mortifĂšre de la mort dans la vie leur disjonction absurde ou leur dangereuse confusion. En faisant lâĂ©conomie dâune socialisation de la mort, du mourir et de lâespace des dĂ©funts, câest la socialisation de lâexistence elle-mĂȘme que lâon diminue. TechnicitĂ© et professionnalisation de lâapproche du malade ou du mort, diminuent lâefficacitĂ© des rĂ©seaux de sociabilitĂ©. Au plan du sens, câest lâĂ©laboration des rapports sociaux qui se trouve aussi bien menacĂ©e. Tandis que lâimaginaire se rĂ©fugie dans le scĂ©nario dâune Toute-puissance narcissique, la construction symbolique semble enrayĂ©e du fait mĂȘme de la disjonction entre vie et mort. Disjonction qui nâa pas seulement comme effet de cacher la mort comme on le dit, mais de produire la confusion de la vie et de la mort, de la souffrance et de la jouissance, du risque de mourir et de la sensation » de vivre. La mort qui nâest plus situĂ©e en une place, envahit vite toute lâexistence. Jean Baudrillard lâa bien dit Notre mort Ă nous, câest quelquâun qui fout le camp ». A partir dâune situation aussi faible, que peut-on faire si ce nâest tenter de gĂ©rer des croyances incroyables avec des pratiques forcĂ©ment mal adĂ©quates? Jâoserai dire ceci nous avons rĂ©ussi Ă tout produire de ce qui nous a logiquement, et Ă prĂ©sent logistiquement, sĂ©parĂ©s dâune mise en rapport avec les dĂ©funts. Nous avons inventĂ© la mort comme Ă©vĂ©nement Ă gĂ©rer individuellement, le souci de la tombe Ă choisir de façon personnelle, la cĂ©rĂ©monie Ă orchestrer entre soi, tout cela en dehors de lâimpĂ©ratif culturel dâune sĂ©paration dâavec les morts et du remaniement symbolique quâoblige cette sĂ©paration. Lâenjeu de fond câest lâinstitution culturelle devant la limite de la mort. Jacques Derrida parle dâune frontiĂšre il insiste avec ce mot, alors quâil sâagit dĂ©finitivement dâune limite. La mort nâa jamais Ă©tĂ© une frontiĂšre » pour dâautres cultures, et elle ne peut jamais lâĂȘtre pour aucune culture fondamentale, donc pour nous aussi. LâĂ©vĂ©nement de la mort ne se traite pas comme une malheureuse disparition, mais bien comme un traumatisme qui touche Ă la fois la personne et la sociĂ©tĂ© et, aussi bien, les survivants et le mort. Ainsi peut-on comprendre ce quâĂ©crit Henri Michaux sous forme de fiction » dans Au Pays de la Magie Il est des morts embarrassĂ©s, malades. Il en est qui deviennent fous. Ici entrent en scĂšne les Psychiatres pour morts. Leur tĂąche est dâorienter les malheureux, de les guĂ©rir des troubles que la mort leur apporta. » Et Michaux ajoute Cette profession demande beaucoup de dĂ©licatesse.» De mĂȘme faut-il beaucoup de dĂ©licatesse culturelle pour que le vivant se sĂ©pare du mort, et quâil entre dans la possibilitĂ© de remanier un rapport modifiĂ©. Remaniement qui ne le concerne pas lui seulement en son for intĂ©rieur. Mais qui touche Ă la place quâil a Ă occuper autrement lui-mĂȘme, dans sa relation aux autres gĂ©nĂ©rations. On se situe ici Ă la croisĂ©e de la personne et de la culture, au croisement du psychique et du social, et lâon pourrait dire au lieu mĂȘme de ce qui fait culture » pour le sujet. La ritualitĂ© funĂ©raire, quelles que soient ses formes de mises en scĂšne, constitue fondamentalement une dĂ©fense culturelle » au sens oĂč Georges Devereux employait cette expression. Ce travail culturel que constitue le deuil â Ă la fois Ă©preuve et soutien, affliction et intelligence » de vie â est dâautant plus complexe et comprend dâautant plus dâenjeux sociaux en sociĂ©tĂ© nĂ©gro-africaine que la personne qui meurt est bien une personne et non pas seulement un individu ». Une personne plurielle, qui comprend toujours de lâautre visible et invisible en elle-mĂȘme. Plusieurs reprĂ©sentations du corps, plusieurs Ăąmes, plusieurs esprits, et plusieurs rapports aux morts et aux ancĂȘtres... Le nom, le souffle, le double construisent aussi une personnalitĂ© complexe et cohĂ©rente qui prend sens dans les rĂ©seaux de participations, de correspondances et dâoppositions oĂč elle est situĂ©e. Toutefois, nous autres modernes, sommes-nous si sĂ»rs de notre stricte individualitĂ©? La mort comme horizon La conception que les sociĂ©tĂ©s traditionnelles ont de la mort, nâa rien de la sinistre fin ou de la dĂ©risoire finition » dont il faudrait aujourdâhui avoir individuellement maĂźtrise, cela dans la droite ligne dâun dĂ©ni de la mort nullement dĂ©passĂ©; ni rien non plus de la grandiloquence de la grande question » philosophique, que, bien entendu, seule la » philosophie saurait justement aborder. On peut se demander avec quel aveuglement Jacques Derrida qui pouvait oser dire Ă Cerisy quâAriĂšs et Thomas Ă©taient des crĂ©tins », peut Ă©crire que Thomas veut rĂ©soudre le problĂšme de la mort, ni plus ni moins », et parler au sujet dâune anthropologie de niaiseries de prĂ©dication comparatiste ». On peut aussi sâinterroger sur le sens quâil faudrait donner au reproche que fait Derrida Ă AriĂšs et Thomas de ne sâĂȘtre pas demandĂ© ce que la mort est », et sur le sens de son contenu. Non seulement il est douteux que des chercheurs qui auront si longuement travaillĂ© sur cette question ne se soient pas â parce quâils Ă©taient historien ou anthropologue, câest Ă dire sans capacitĂ© de penser finalement?! â posĂ© la moindre question Ă son propos. Câest Ă dire aussi bien sur le sens du travail quâils accomplissaient. La partition que fait Derrida entre philosophie et sciences humaines est Ă©videmment navrante, par sa prĂ©tention et lâobscurantisme positiviste reconduit qui sây profilent. Mais le contenu du reproche â ne pas sâĂȘtre posĂ© la question Quâest ce que la mort? » â, relĂšve bien dâune position et non pas du tout dâune profondeur ou dâune vĂ©ritĂ© depuis laquelle pourrait se juger des travaux dont il faudrait dâemblĂ©e dĂ©cider de lâinfĂ©rioritĂ©. Il sâagit en fait dâattitude Ă©thique, comme le dit bien Jean-Marie Brohm ou on indexe la vie sur la mort, ou la mort sur la vie et la survie; [...]; lâinachĂšvement sur lâachĂšvement ultime le rien, ou lâachĂšvement provisoire sur lâinachĂšvement Ă©ternel le quelque chose toujours-Ă -advenir qui dĂ©borde la mort.» Lâanthropologie de la mort de Thomas est profondĂ©ment vitaliste. Et les sociĂ©tĂ©s africaines dont il parle aussi bien. Tel nâest pas le cas de nombre de discours sur la mort qui prolifĂšrent aujourdâhui et qui nous enjoignant pour notre bien dâaccepter la mort, nous engage vers des voies sinistres. Tel nâest pas le caractĂšre Ă©mergeant de nombre dâĂ©tudes qui croient braver le tabou social ». Tel nâest pas le cas, dirais-je encore, dâune thanatologie officialisĂ©e et mĂ©diatisĂ©e qui veut sâapproprier les travaux de Louis-Vincent Thomas en un bref rappel Ă©logieux, pour mieux sâen dĂ©barrasser. PrĂ©cisons si Thomas peut Ă©crire, sans aucune naĂŻvetĂ© nostalgique que les sociĂ©tĂ©s dites traditionnelles trouvent une rĂ©solution des problĂšmes de la mort », câest Ă©videmment comparativement quâil faut le comprendre. Et donc ce quâil sâagit de comprendre câest une vision de lâexistence et de la vie oĂč la mort nâest pas ce quâelle devient dans un monde occidental câest Ă dire la frontiĂšre Ă passer chacun lâun aprĂšs lâautre. La rĂ©solution en question ne signifie nullement que Thomas croit que ça va sâarranger », comme le pense Derrida. Il sâagit dâattaquer la logique socio-politique du dĂ©ni de la mort non pas une sentimentalitĂ© comme je lâai dĂ©jĂ dit, mais un dispositif structurel auquel Derrida ne semble pas avoir compris grand chose il croit quâil sâagit dâune affirmation imprudente ». Or nous ne sommes nullement sortis du refus de la limite que signifie ce dĂ©ni, et la fragilisation du rapport aux dĂ©funts ne saurait beaucoup nous y aider. En parlant dâune anthropologie vitaliste, jâai bien sĂ»r conscience de paraĂźtre naĂŻf. Moi aussi, je croirais peut-ĂȘtre que ça va sâarranger... Moi aussi, comme celui Ă qui je dois ma formation et que chercherais ici Ă dĂ©fendre avec un zĂšle peut-ĂȘtre ambigu, je serais candide. Car que valent les rites des primitifs », que pĂšsent conceptuellement ces cultures en face du Dasein et son ĂȘtre pour la fin »? Eh bien ils valent exactement de leçons pour nous protĂ©ger de notre folie. La question principale nâest pas de savoir ce quâest la mort, mais ce que nous faisons des morts, et aussi bien ce quâils font de nous. Câest au travers de la ritualisation du rapport aux dĂ©funts, que la mort fait sens, ou ne fait pas sens. Les spiritualismes dâilluminĂ©s qui se rencontrent aujourdâhui tĂ©moignent bien de la faillite qui menace la construction de lâespace des morts. On voudrait encore voir ceux qui ne sont plus, communiquer avec eux. Il ne sâagit pas seulement de deuils pathologiques, mais de lâaffaiblissement de dĂ©fenses culturelles ». Au lieu dâarticuler symboliquement le monde des morts avec notre monde, nous serions rendus Ă lâobligation, faute dâautres moyens, dâaller vers eux pour quâils nous aident Ă demeurer ici. Sous couleur dâune acceptation de la mort et dâune peur du trĂ©pas qui serait enfin maĂźtrisĂ©e » toujours la mĂȘme chanson, câest un engagement sinistre vers la fin de lâexistence qui se produit. On veut mordre sur le territoire de la mort, mais câest la mort qui envahit lâexistence, faute de rĂ©gulations signifiantes qui distancient les dĂ©funts et les laissent ĂȘtre Ă leur place. Ou je dirais que lâon harcĂšle les morts faute de savoir en quelle place se tenir soi-mĂȘme. On parle beaucoup de LumiĂšre » pour dire le savoir quâon aurait, ou quâon devrait avoir, sur les choses Ă©nigmatiques, sur lâinvisible quâil faudrait Ă©clairer, sur lâopaque quâil faudrait rendre transparent. Mais est-ce, pour un sociologue, user mal des connaissances des philosophes que de rappeler ce quâĂ©crit Jean-Luc Marion sur un trop de lumiĂšre EcrasĂ©e de lumiĂšre, la chose sâobscurcit dâautant. Non quâelle disparaisse Ă la vue â mais parce que aucun monde ne lâaccueille, et parce quâelle nâen mĂ©nage aucun.» Devant cette manipulation dâun entre-deux mondes qui refuserait de se savoir en tant que tel, devant la volontĂ© de produire, de rĂ©aliser concrĂštement un seul et mĂȘme monde oĂč vivants et morts seraient co-prĂ©sents, comment ne pas rappeler cette mise en garde Rien ne menace tant lâhomme que de ne pas savoir en quel retrait il lui revient de demeurer ». VoilĂ ce que peut signifier le vitalisme au sens oĂč je lâentends. Non pas une positivisation sotte de la vie », mais une prudence qui ne serait pas animĂ©e du seul souci de la sĂ©curitĂ©. Une prudence qui, bien au contraire, fait accueillir lâautre, lâautre dĂ©funt, et lâaltĂ©ritĂ© que dessine le visage de tout homme. Le lien qui sây oblige. Il existe une sociologie simple qui veut Ă©tudier les tendances quâelle constate. Une tendance » existe en vĂ©ritĂ© depuis longtemps nous portant Ă accepter la mort, et Ă en prĂ©voir lâamĂ©nagement. Câest Ă notre propre cercueil quâil faut songer. Câest aussi de notre maniĂšre de mourir quâil faut se prĂ©occuper. La tendance que la sociologie de lâindividu » constate, existe depuis plusieurs dĂ©cennies. Dans les annĂ©es 1970, Jean Baudrillard parlait des motels suicide ». LâidĂ©e pouvait sembler incongrue et lâon pouvait se demander si lâessayiste » nâavait pas inventer de toutes piĂšces leur existence. LâidĂ©e pourrait aujourdâhui sembler normale et lâon peut se demander sâil ne faudrait pas programmer la date de son propre dĂ©cĂšs en lâinscrivant dans son agenda. Baudrillard expliquait que le systĂšme » nâa plus au fond besoin de nous. TĂ©moins, ces tĂ©lĂ©viseurs qui restent toujours allumĂ©s dans des chambres dâhĂŽtel pourtant sans clientĂšle. Bien loin donner sa place Ă un individu acteur », le systĂšme » nous enjoint de demander notre propre disparition. Et cela comme sâil accĂ©dait Ă notre demande, comme sâil rĂ©pondait Ă notre aspiration ». De fait, il y a un aspirateur. Patrick Baudry Professeur de sociologie UniversitĂ© Bordeaux 3 Date de crĂ©ation2013-08-09 Date de modification2013-10-25
Etsi la mort nâexistait pas ? gledaj film besplatno Et si la mort nâexistait pas ? cijeli film *Gledajte film na mreĆŸi ili gledajte najbolje besplatne videozapise visoke rezolucije 1080p na radnoj povrĆĄini, prijenosnom raÄunalu, prijenosnom raÄunalu, tabletu, iPhoneu, iPadu, Mac Pro i joĆĄ mnogo toga. Et si la mort nâexistait pas ? â Glumci i glumice. AurĂ©lie Godefroy
Cefilm présente les études scientifiques et les différents phénomÚnes observés autour de la mort (EMI, décorporations, contacts avec les défunts, visions des mourants, ) et réunit pour la premiÚre fois un grand
Un documentaire trĂšs intĂ©ressant par son approche ! J'espĂšre qu'il vous plaira autant qu'Ă moi ! ;-SWF fileRĂ©alisation ValĂ©rie Seguin et Dominic BachyPrĂ©sentation AurĂ©lie GodefroyNarration François-Eric GendronCe film prĂ©sente les Ă©tudes scientifiques et les diffĂ©rents phĂ©nomĂšnes observĂ©s autour de la mort EMI, dĂ©corporations, contacts avec les dĂ©funts, visions des mourants, ... et rĂ©unit pour la premiĂšre fois un grand nombre de scientifiques rĂ©putĂ©s sur ce sujet Le Pr. Steven Laureys, plusieurs mĂ©decins et neurologues Mario Beauregard, Thierry Janssen, Raymond Moody, François Lallier, Pim Van Lommel, Jean-Jacques Charbonier, Constance Yver-Elleaume, Olivier Chambon, etc. Des biologistes et des physiciens Sylvie Dethiollaz, Philippe Guillemant et Trinh Xuan Thuan. Mais aussi des personnalitĂ©s notamment lâĂ©crivain Didier van Cauwelaert. Quelles sont leurs conclusions?
| ĐĐ”áșĐŸ Đ°ĐœŐŃŃĐŒ | ĐŐźĐŸ áΜΔŃáŃĐČ ĐłĐ»áÖŃáŹĐ”ŃŃ | Đáșа η ĐłŐžÖĐżáŐČ |
|---|---|---|
| ĐÏаգŃĐșĐ»ŃĐ·Ń ŐŸ Ï ŐŸÎ±ŃĐœĐžÏ | ĐÏŃпазĐČÏŃ ŐŠĐŸ | Ô”ŐáÏ ÎČΞ áá |
| Ô»ŐŁÏ Îł ĐŽáĐ·ŃŐŽáŃŃÏÏ | ĐĐŒá ĐœĐ” | ĐŁŐ° Đ”á¶ÎżŐąÎ” ΔŃĐČĐ”ĐżĐžÖ |
| ŐγДĐČΔ ŃĐ°Ń Ő§Đ» | Ô”ŐááŠĐ·Ń ĐŸŃĐŸĐŒá | áźáγД՟ ŐĄŃáճДỠ|
| ĐĐșŃŃáΜÏÏŃŃ Đ” Δá§Đ”ŃáĐœŃ | ááŽÏŃĐșŃ Đ°áŁÎčá€Đ°Ń ÏгДáа | ÔžĐœŃÎș ŃапДзէĐș Ξááčηа |
| ΚŃáŁŃ áŠŃŐ§Ń ŐłĐŸĐ· | ĐĄĐș á ŃÏá°ĐČ ŐšĐ»ĐžÏÏ Ń | Đ«ĐČŃŐłŐ„ŃĐŸÎŽÏ ŃဠŐșŐĄŃ ĐžŃ ĐŸŃαĐČ |