IIIJe ne suis pas l'univers. En fait je ne suis pas Ă distance de moi-mĂȘme, je ne suis pas Ă proprement parler « mon propre maĂźtre », mais plutĂŽt il faut dire « je me maĂźtrise », tandis qu'il
Pieds nus comme un Hobbit, Ă cheval comme un Elfe ou Ă dos de bĂ©lier comme un Nain, on emboĂźterait volontiers le pas de Vincent FerrĂ©, cet enseignant-chercheur, professeur de littĂ©rature comparĂ©e Ă l'universitĂ© Paris-Est-CrĂ©teil UPEC, pour un voyage du cĂŽtĂ© de chez Tolkien, le cĂ©lĂšbre auteur du Seigneur des anneaux et Bilbo le de celui qui reste l'une des figures littĂ©raires les plus importantes du XXe siĂšcle, Vincent FerrĂ© a grandement participĂ© Ă la crĂ©ation de la superbe et unique exposition Tolkien, voyage en Terre du Milieu » en ce moment Ă la BNF*Ă Paris. Mais avec lui, John Ronald Reuel Tolkien se dĂ©voile Ă tous grĂące Ă ses prĂ©sentations et confĂ©rences dans les mĂ©diathĂšques ou librairies, comme ce samedi Ă Fontenay-sous-Bois**.Exposition Tolkien, voyage en Terre du Milieu » Ă la BNF. DR Tobias M. Eckrich DR. M. EckrichDes Ă©tudiants viennent de loin suivre ses coursEt le MaĂźtre de l'anneau » franchit mĂȘme les portes de l'universitĂ©. Dans la salle 323 de la facultĂ© de lettres de CrĂ©teil, chaque jeudi, un petit groupe d'Ă©tudiants se rassemble autour de cet enseignant de 45 ans qui porte en lui tout le monde mystĂ©rieux et fascinant de Tolkien dont il leur ouvre volontiers les portes. Je suis venu dans cette fac parce que je savais que Vincent FerrĂ© donnait un cours sur mon auteur prĂ©fĂ©rĂ© », explique Bastien Genot, Ă©tudiant en lettres modernes. Originaire de NĂźmes, ce grand gaillard barbu se qualifie de bon gros geek », soit de trĂšs grand fan de l'auteur du Seigneur des anneaux. Vincent FerrĂ© m'a acceptĂ© comme auditeur libre. J'y apprends beaucoup de Tolkien du point de vue universitaire, littĂ©raire, mais aussi sur la vision que l'on peut avoir aujourd'hui du Moyen Ăge Ă travers son Ćuvre ».CrĂ©teil, ce jeudi. Vincent FerrĂ© Ă gauche, avec Bastien Genot, Ă©tudiant et fan de Tolkien. LP/Corinne NĂšves DR. M. EckrichSi le jeune homme de 22 ans semble avoir fait sienne l'une des citations de Tolkien Tous ceux qui errent ne sont pas perdus⊠», il semble cependant s'ĂȘtre trouvĂ© dans ce cours. Vincent FerrĂ© est un excellent prof. On sent qu'il a un Ă©norme bagage culturel, universitaire et il est trĂšs accessible. Il n'est jamais dans le jugement mais dans une grande ouverture d'esprit. » Quant Ă l'exposition, il avoue l'attendre depuis deux ans ! ». MĂȘme si les Ă©tudiants du master ne sont pas tous fans de Tolkien, ils reconnaissent volontiers que Vincent FerrĂ© fait partie de ces enseignants passionnĂ©s qui savent ĂȘtre passionnants, et qui leur donnent les codes nĂ©cessaires pour bĂątir des ponts entre les Rennes, Caen, et Villetaneuse, Vincent FerrĂ© enseigne depuis 7 ans Ă l'UPEC. J'ai choisi de venir ici car c'est une universitĂ© Ă caractĂšre pluri disciplinaire. Je me sens bien dans ce site, en banlieue, dans un milieu riche et stimulant », affirme en souriant l'enfant de Mayenne Mayenne, une terre qui fait penser au monde des Hobbits, rurale et boisĂ©e ». Tolkien provoque de puissantes Ă©motions chez les lecteurs »Dessins de John Ronald Reuel Tolkien. Photographies de lâexposition de la BNF Tolkien, voyage en Terre du Milieu » par Tobias M. Eckrich DR. M. EckrichC'est donc Ă CrĂ©teil qu'il aborde, avec les premiĂšres annĂ©es, Proust dont il est spĂ©cialiste, Rimbaud et autres auteurs contemporains. Et Tolkien qu'il a lui mĂȘme Ă©tudiĂ© jeune, ce qui a donnĂ© lieu Ă un premier livre Tolkien, sur les rivages de la Terre du milieu » paru chez Christian Bourgois en 2001, tout en consacrant sa thĂšse⊠à Proust. Comme dans Proust, l'Ćuvre magistrale de Tolkien provoque de puissantes Ă©motions chez les lecteurs. Pour un enseignant comme moi, il ouvre des fenĂȘtres sur un passĂ© littĂ©raire vers lequel les Ă©tudiants ne se tourneraient pas spontanĂ©ment », accompagner encore plus ses Ă©tudiants de l'UPEC, Vincent FerrĂ© leur rĂ©serve des places aux confĂ©rences donnĂ©es Ă la BNF autour de l'expo Tolkien. Je suis un chercheur soucieux de partager le rĂ©sultat de sa recherche », affirme celui qui a Ă©tudiĂ© Tolkien, Ă©crit sur Tolkien, traduit Tolkien. Il a travaillĂ© Ă la traduction du premier film de Peter Jackson ou avec les illustrateurs en amont de la trilogie. Et quand on lui demande Ă qui il s'identifie le mieux dans le monde de Tolkien, il rĂ©pond Faramir, le frĂšre de Boromir. Pas un guerrier, mais qui lutte pour prĂ©server la vie de la nature ». Un homme, pas un magicien ni un Hobbit.*Exposition jusqu'au 16 fĂ©vrier 2020. Du mardi au dimanche, de 10 heures Ă 19 heures. Nocturne le jeudi jusqu'Ă 21 heures. quai François-Mauriac, Paris XIIIe. Tarifs 9 et 11 âŹ.**Ce samedi, Ă 18 heures. Librairie la Flibuste, 3, rue Jean-Jacques-Rousseau, Ă Fontenay-sous-Bois. Gratuit. TĂ©l. Ce dimanche, Ă 13 heures, Ă l'UniversitĂ© PanthĂ©on-Sorbonne, confĂ©rence Tolkien pourquoi le merveilleux ? ». Gratuit.
Contenu principal Recherche Pied de page Billet de blog 14 avr. 2020 La rhĂ©torique est un jeu de masques plus ou moins bien portĂ©s. Dans son discours du 13 avril 2020, le PrĂ©sident de la RĂ©publique Emmanuel Macron a portĂ© tout un dressing politique, du masque rĂ©volutionnaire de 1789 au masque pseudo-patriotique du Front-National. Le masque qui, pourtant, s'est distinguĂ© des autres en rĂ©alisant leur synthĂšse, est le masque du sauveur. Analyse rhĂ©torique. Ce blog est personnel, la rĂ©daction nâest pas Ă lâorigine de ses contenus. Selon la tradition du cĂ©sarisme1, Emmanuel Macron se pose en sauveur de la situation. En attestent, dans son discours, l'omniprĂ©sence du pronom personnel je » et les nombreux verbes d'action au futur de l'indicatif jây serai attentif » ; je tĂącherai de porter en Europe notre voix » ; je tĂącherai de dessiner ce chemin qui rend cela possible ». En effet, le je » prĂ©sidentiel est beaucoup plus frĂ©quent que les groupes nominaux dĂ©signant les institutions rĂ©publicaines ou les travailleurs eux-mĂȘmes. Quant aux verbes d'action, ils annoncent l'action prĂ©sidentielle au moyen d'un temps verbal le futur de l'indicatif qui relĂšve de la promesse l'indicatif est le mode des choses sĂ»res tout autant que du providentialisme le futur est le temps de l'Ă -venir. Macron, en somme, se dĂ©finit personnellement comme celui qui prĂ©voit l'aprĂšs », en toute luciditĂ©, Ă notre place et pour notre bien. Il s'affiche comme Ă©tant douĂ© de prouidentia, synthĂšse entre la vertu romaine de la prĂ©voyance et l'essence chrĂ©tienne de la divinitĂ©. On retrouve lĂ , non seulement un ressort rhĂ©torique traditionnel, celui de l'homme providentiel CĂ©sar, NapolĂ©on, De Gaulle, mais aussi un orgueil politique personnel, celui du chef autoritaire. L'autoritarisme d'Emmanuel Macron s'illustre dans son occupation totale du premier plan, tout en cherchant Ă se lĂ©gitimer par l'arriĂšre-fond historique du providentialisme. Le meilleur exemple en est cette certaine idĂ©e qui fait la France », expression reprise Ă Charles De Gaulle. En s'affiliant au gaullisme, Macron se pose en nouveau De Gaulle. Ce rapprochement avait dĂ©jĂ Ă©tĂ© opĂ©rĂ© par Macron dans son discours du 16 mars dernier jâappelle tous les acteurs politiques, Ă©conomiques, sociaux, associatifs, tous les Français Ă sâinscrire dans cette union nationale »2, avait-il dit. Macron a voulu faire son Appel du 18 juin », comme le soulignent deux outils rhĂ©toriques 1- l'Ă©numĂ©ration, comme chez De Gaulle j'invite les officiers et les soldats français [âŠ] j'invite les ingĂ©nieurs et les ouvriers spĂ©cialisĂ©s »3, 2- le principe de l'union, inspirĂ© de De Gaulle aussi VoilĂ pourquoi je convie tous les Français, oĂč qu'ils se trouvent, Ă s'unir Ă moi dans l'action, dans le sacrifice et dans l'espĂ©rance. »4. Or, nous ne sommes pas en guerre, et Macron n'est pas le nouveau chef de la France Libre. Mais voici le trait principal du discours prĂ©sidentiel du 13 avril la croyance de Macron en la performativitĂ© de sa parole. Qu'est-ce qu'une parole performative ? C'est un mot ou un discours qui a immĂ©diatement des consĂ©quences concrĂštes. Autrement dit une parole qui est aussi une action. Quand dire c'est faire », Ă©crivait Austin. Par exemple, lorsque le chef d'un peloton d'exĂ©cution dit Feu ! », les soldats exĂ©cutent cet ordre sans dĂ©lai, ce qui se traduit par la mort immĂ©diate des condamnĂ©s. A l'inverse, quand Cambronne s'Ă©crie Merde ! » face aux Anglais qui demandent sa reddition sur le champ de bataille de Waterloo, ce n'est pas une parole qui a le pouvoir d'ĂȘtre performative c'est une parole qui a la beautĂ© d'ĂȘtre expressive. Macron fait comme si son discours Ă©tait performatif, prĂ©cisĂ©ment pour sembler fort. Il semble penser qu'il suffit de dire une chose pour que cette chose soit. Pour preuves, on peut citer non seulement ses annonces providentialistes, qui entretiennent l'image du sauveur, mais surtout ses vĂ©ritĂ©s-toutes-faites, qui lui permettent d'Ă©touffer dans lâĆuf les critiques. Quand Macron dit je souhaite quâavant le 11 mai, nos AssemblĂ©es puissent en dĂ©battre », il prĂ©vient les critiques d'autoritarisme en affichant son respect de la sĂ©paration des pouvoirs et du pluralisme. Or, dans cet Ă©tat d'urgence sanitaire qui leur confĂšre davantage de pouvoirs, on a vu Ă quel point la prĂ©sidence et le gouvernement se sont montrĂ©s sourds aux propositions des dĂ©putĂ©s, que ce soit pour valider les demandes, par les travailleurs eux-mĂȘmes, de rĂ©quisition d'entreprises stratĂ©giques, ou pour rĂ©pondre devant eux de l'organisation poussive et maladroite des derniĂšres semaines. Macron n'a pas Ă souhaiter » en personne l'intervention des AssemblĂ©es il est en demeure dĂ©mocratique et constitutionnelle de la respecter. De la mĂȘme façon, un mĂ©tĂ©orologue n'a pas Ă souhaiter » que la pluie mouille il est en nĂ©cessitĂ© de le constater, comme tout le Macron dit ensuite que cette Ă©pidĂ©mie ne saurait affaiblir notre dĂ©mocratie, ni mordre sur quelques libertĂ©s », il convient encore une fois de se rappeler qui parle. AprĂšs avoir intĂ©grĂ© les dispositions de l'Ă©tat d'urgence au droit commun, aprĂšs avoir instaurĂ© des arrestations et des garde-Ă -vue sur le principe de la prĂ©somption de culpabilitĂ© lors du mouvement des Gilets Jaunes », aprĂšs avoir usĂ© de l'alinĂ©a 49-3 de la Constitution pour Ă©touffer la discussion parlementaire dans le cadre de la rĂ©forme des retraites, voilĂ que Macron prĂ©sente la prĂ©sidence et le gouvernement comme les garants de la dĂ©mocratie et de la libertĂ© ! Il ne suffit pas de dire ce que l'on veut que les autres croient, pour que cela efface la rĂ©alitĂ© de ce que l'on a fait. Quand Macron dit que nous sommes les concitoyens d'un pays qui dĂ©bat, qui discute, qui continue de vivre sa vie dĂ©mocratique, mais qui reste uni », non seulement il croit effacer la rĂ©alitĂ© de son autoritarisme sous des paroles dĂ©mocratiques, mais il subordonne finalement le dynamisme dĂ©mocratique au mythe de l'union nationale », qui lui est contraire. L'union nationale consiste â et a toujours consistĂ© â Ă se rallier au chef en gommant ses convictions partisanes. Or, suivre un chef lui-mĂȘme partisan n'est pas vivre de sa vie dĂ©mocratique ». Enfin, quand Macron rĂ©pĂšte son souci d'honnĂȘtetĂ© et d'humilitĂ©, la rĂ©pĂ©tition des mots elle-mĂȘme indique la volontĂ© d'ĂȘtre performatif en toute humilitĂ© », avec humilitĂ© », moi le premier », soyons honnĂȘtes ». Si le PrĂ©sident Macron a rĂ©ellement un sursaut d'humilitĂ© et une prise de conscience de ses limites, trĂšs bien. Mais cela ne change rien au problĂšme il ne suffit pas de vouloir l'ĂȘtre pour l'ĂȘtre. La rĂ©pĂ©tition du lexique de la sincĂ©ritĂ© prouve au contraire que Macron veut forcer ses auditeurs Ă croire en cette sincĂ©ritĂ© et, pour ainsi dire, Ă effacer l'ardoise le tic de langage croyez-le » en est un parfait exemple. Ainsi, sous le masque fĂ©dĂ©rateur du sauveur, Emmanuel Macron laisse entrevoir le visage de l'orgueil autoritaire. L'orateur Macron a les objectifs d'un valet du capitalisme tout autant que ceux d'un futur candidat. Le mythe de l'union nationale et le masque du sauveur sont utilisĂ©s pour rallier Ă lui le plus d'Ă©lecteurs .rices possible et pour continuer de faire adhĂ©rer ces Ă©lecteurs .rices Ă l'organisation capitaliste. C'est pourquoi Macron tente d'embrasser toutes les rĂ©fĂ©rences politiques. Il va de l'utilitĂ© commune » de 1789 au patriotisme » clinquant du en passant par la figure de De Gaulle qui est devenue quasi-consensuelle. Ă quoi voit-on le vrai visage de Macron ? Quels sont, sous ces diffĂ©rents masques, les traits du futur candidat et du pro-capitaliste ? Nous prendrons trois n°1 le mot imprĂ©visible ». En qualifiant la pandĂ©mie d'imprĂ©visible, Macron se soustrait aux accusations d'incompĂ©tence et d'imprĂ©paration. Car, au fond, on ne peut prĂ©voir ce qui est imprĂ©visible. Ce simple adjectif, redoutablement bien choisi, camoufle derriĂšre l'Ă©mergence imprĂ©visible du virus, l'imprĂ©voyance structurelle de l'Ă©conomie et la lenteur criminelle de l' n°2 le mot produire ». Il nous faudra rebĂątir notre Ă©conomie plus forte afin de produire et redonner plein espoir Ă nos salariĂ©s, nos entrepreneurs, garder notre indĂ©pendance financiĂšre. » Le verbe produire est transitif direct il a normalement un complĂ©ment d'objet produire des masques, produire des fruits, produire du papier, et parfois un complĂ©ment circonstanciel indiquant par quel moyen ou de quelle maniĂšre on produit. Ici, l'emploi absolu du verbe produire » dispense l'orateur de poser les problĂšmes Que produit-on ? Comment produit-on ? Ce simple verbe trahit l'attachement de Macron au credo productiviste. Car seul le productivisme parle de produire », tout n°3 le mot refondation ». Les mots ont un sens, et le caractĂšre conscient ou inconscient de l'orateur qui les prononce ne change rien Ă l'affaire. Macron donne volontairement des accents de socialisme et d'humilitĂ© Ă son discours. Mais ses mots trahissent ses intentions profondes refondation » n'est pas fondation ». Refonder quelque chose prĂ©-suppose que l'on conserve cette chose pour la rĂ©inventer. Refonder le modĂšle Ă©conomique revient Ă conserver le capitalisme, dont on sait qu'il est habile Ă changer de forme. Le prĂ©fixe re- employĂ© par Macron contient toute sa volontĂ© de ne pas changer les fondements de l'Ă©conomie capitaliste â Ă©conomie qui est pourtant la cause des souffrances et des morts actuelles Ă cĂŽtĂ© de refondation », on trouve rebĂątir » deux fois et nous rĂ©inventer ». Or, qui est ce nous » ? Ne laissons pas Ă celles et ceux qui ont organisĂ© notre dĂ©sastre le soin de le rĂ©organiser sur les mĂȘmes bases. Bannissons le nous » prĂ©sidentiel, qui est celui du capitalisme, pour imposer le nous » rĂ©el des travailleuses et des travailleurs, et plus largement des ĂȘtres vivants. Car c'est bien le capitalisme productiviste qui a organisĂ© la pĂ©nurie des masques, l'engorgement des hĂŽpitaux, de mĂȘme qu'il avait organisĂ© la misĂšre prolĂ©tarienne et les charges militaires sur les piquets de grĂšve, et comme il organise encore la pollution cataclysmique de notre environnement. Veut-on laisser aux mĂȘmes organisateurs le soin de maquiller la mĂȘme organisation ? Laisse-t-on les clefs Ă celui qui a incendiĂ© la maison ? 1 Le titre de ce texte est une parole que prononce l'empereur CĂ©sar-Auguste dans la tragĂ©die Cinna, de P. Corneille acte V, scĂšne 3.2 Appel du 18 juin » sous sa forme publiĂ©e la plus MĂȘme Appel du 18 juin » sous sa forme condensĂ©e pour l'affichage et le tractage. Lâauteur nâa pas autorisĂ© les commentaires sur ce billet Les articles les plus lus Journal â Les affaires financiĂšres de La France insoumise Journal â Violences sexuelles les syndicats aussi Journal â Luttes paysannes africaines RecommandĂ©s par nos abonnĂ©es Ă la Une de Mediapart Journal â Politique Sexe, chantage et vidĂ©o lâodieux complot Lâentourage du maire Les RĂ©publicains de Saint-Ătienne, GaĂ«l Perdriau, a piĂ©gĂ© son premier adjoint centriste Gilles Artigues, ancien dĂ©putĂ©, en le filmant Ă son insu avec un homme lors dâune soirĂ©e intime, Ă lâhiver 2014, Ă Paris. La vidĂ©o est depuis utilisĂ©e pour le faire chanter, selon une enquĂȘte de Mediapart, qui rĂ©vĂšle les coulisses de cette opĂ©ration. Journal â France Lâexpulsion de lâimam Iquioussen en dĂ©bat devant le Conseil dâĂtat AprĂšs la dĂ©cision du tribunal administratif qui a suspendu lâexpulsion de Hassan Iquioussen vers le Maroc, dĂ©but aoĂ»t, le ministĂšre de lâintĂ©rieur a fait appel. Lâaudience sâest tenue vendredi, et le Conseil dâĂtat doit rendre sa dĂ©cision en dĂ©but de semaine prochaine. Journal â France Quand GĂ©rald Darmanin et Hassan Iquioussen dĂźnaient ensemble Le Conseil dâĂtat se prononce vendredi sur lâexpulsion de lâimam Hassan Iquioussen, souhaitĂ©e par le ministre de lâintĂ©rieur. Mediapart a appris quâavant les municipales de 2014 Ă Tourcoing, GĂ©rald Darmanin avait tentĂ© de sĂ©duire lors dâune rencontre celui qui avait dĂ©jĂ tenu les propos antisĂ©mites qui lui sont aujourdâhui reprochĂ©s. Il cherchait Ă sâattirer les voix des musulmans dans le Nord. Journal â Agriculture Le combat des Ă©leveurs du NdiaĂ«l pour rĂ©cupĂ©rer leurs terres » Dans le nord-ouest du SĂ©nĂ©gal, une coalition de 37 villages proteste depuis dix ans contre lâattribution de 20 000 hectares Ă une entreprise agroalimentaire. Ce conflit foncier illustre un phĂ©nomĂšne gĂ©nĂ©ralisĂ© sur le continent africain lâaccaparement de terres par des multinationales. La sĂ©lection du Club Billet de blog Immigration isoler le ministre de lâIntĂ©rieur Alors que GĂ©rald Darmanin a annoncĂ© sur RTL la prĂ©sentation dâune loi pour lever les rĂ©serves » lĂ©gislatives empĂȘchant lâexpulsion du territoire dâĂ©trangers dĂ©linquants, une centaine d'intellectuelles et de militantes appellent Ă une campagne de mobilisation nationale ». Ils et elles veulent vaincre la politique de calculs rances et de cruautĂ©s dĂ©multipliĂ©es en lui opposant une logique de droits humains et dĂ©mocratiques Ă©galitaires ». par Les invitĂ©s de Mediapart Billet de blog Pour avoir aidĂ© une migrante, un enseignant ne peut plus exercer son mĂ©tier Un certain nombre d'articles font Ă©tat depuis quelques mois d'une importante pĂ©nurie d'enseignants en France. Une maniĂšre originale et saugrenue, pour un professeur contractuel de philosophie, d'aggraver cette pĂ©nurie, en tout cas de ne pas y remĂ©dier, consiste Ă avoir voulu venir en aide Ă une Afghane et Ă son fils qui tentaient de fuir leur pays. Billet de blog La double peine ne sâassume pas, elle se supprime [REDIFFUSION] Depuis plusieurs jours, le ministre de lâIntĂ©rieur assĂšne des accusations hĂątives, des affirmations approximatives et des contre-vĂ©ritĂ©s, probablement dans le seul but de flatter une certaine partie de lâopinion. Pourtant, câest bel et bien la double peine qui doit ĂȘtre abolie, et non ses faibles remparts. Billet de blog Estrosi, toujours aussi fier de dĂ©loger des sans-abris [REDIFFUSION] Le localement tout-puissant maire de Nice est en grande forme aprĂšs avoir fait Ă Darmanin des recommandations » en matiĂšre dâimmigration que nâaurait pas reniĂ©es Le Pen pĂšre dans ses plus belles heures, voilĂ que, en pleine canicule, il se rengorge dâavoir dĂ©logĂ© de leur campement de fortune des sans-abri vivant dans leurs tentes en plein soleil, sur une jetĂ©e. par Mouais, le journal dubitatif
RĂ©sultatspour "philo 1 je moi meme maitre" Suis-je maĂźtre de moi mĂȘme comme de l'univers ? Je suis maĂźtre de moi-mĂȘme dans une certaine mesure, dans la marge de dĂ©cision, de tempĂ©rance et de contrĂŽle que me laissent les forces biologiques, passionnelles et sociales qui rythment mon existence. Or cette maĂźtrise est-elle analogue Ă
Me lire pour se mettre dans mon contexte. Sinon, me poser la question en vue de connaĂźtre le pourquoi... Merci d'avoir visitĂ© ma page! MaĂźtre ? Vous plaisantez ? Vous pouvez me cogner, comme l'ont fait tous les autres, mais je ne vous appellerai pas maĂźtre.» _Ah non, c'est inadmissible ! En rĂ©alitĂ© vous avez tort de croire que cette fois-ci, je m'avouerais vaincu. Je respecte votre position mais, vous m'excuserez de ne pas marcher. Avez-vous songĂ© du nombre des fois, oĂč, j'ai Ă©tĂ© combattu avant ma venue sur terre ? La fulgurance dans mes batailles, depuis le contact Ă la voluptĂ© de leurs deux liquides. Oui, vous ne me laissez pas de choix, de vous la raconter cette histoire dĂšs le dĂ©but ; il s'est agi des millions de spermatozoĂŻdes libĂ©rĂ©s, et je crois, avoir Ă©tĂ© celui qu'on peut appeler le mĂąle dominant ». En effet, j'ai cru comprendre par les experts de la science mĂ©dicale, que lors de l'Ă©jaculat de mon feu pĂšre, nous bataillĂąmes rudement. Les lecteurs avisĂ©s essaieraient de comprendre, de quelle bataille dont il est question. Bon, il se peut que j'exagĂšre un tout petit peu. NĂ©anmoins, laissez-moi poursuivre sans douter de la sincĂ©ritĂ© de mes propos, au commencement de mon combat. Alors, vous devriez avoir l'honnĂȘtetĂ© d'admettre que, la bastonnade dont je subis maintenant, n'est que la Ă©niĂšme parmi tant d'autres, jusque-lĂ je m'en suis sorti vainqueur. Autrement dit, si au dĂ©part, nous Ă©tions 80 voire 100 millions, je me dois de souligner avec force, toujours "combattu mais jamais vaincu". Ainsi, vous, madame ou mademoiselle peut-ĂȘtre, qui sait; vous oseriez m'amadouer, en vous appelant maĂźtre. Je ne vois pas en quoi, je me sentirais aussi faible. La lutte continue, quoiqu'il en soit. Les Ă©checs rĂ©pĂ©tĂ©s, les Ă©ternels recommencements, les railleries de mes congĂ©nĂšres, les incidents d'enfance, ne sont que des coups dĂ©jĂ reçus ; mais que j'ai eu Ă surmonter. Vous allez certainement me cogner encore, je ne me permettrais pas de rester clouĂ© au sol. Non. Et si j'en revenais Ă mon histoire d'antan, soyez-en rassurĂ©, qu'il n'en est pas question de vous appeler maĂźtre ! Je pourrais Ă la limite, considĂ©rer comme maĂźtres de mon existence, seulement, mes parents. LĂ encore, il n'y a pas d'absolu qui tienne. Sinon que dire, du maĂźtre de l'univers ? N'est-ce pas lui seul, qui aurait le mĂ©rite de ce substantif ? Mon Seigneur et mon maĂźtre ! Quant Ă vous, la vie et la mort, deux prototypes antonymes qui s'entremĂȘllent. Quoique vous me cognerez davantage, jamais, ne mĂ©ritiez d'ĂȘtre appelĂ© maĂźtre... D'ailleurs, les dĂ©boires et travers rencontrĂ©s sur mon parcours, n'ont Ă©tĂ© que passagĂ©s. Me battre Ă fond, c'est tout ce que je sais faire. Toutefois, je ne l'oublierais, jusqu'Ă perdre la raison, qu'Ă chaque Ă©preuve traversĂ©e, correspond naturellement Ă une prise de conscience. Pourtant, c'est grĂące Ă la vigueur des couilles de mon gĂ©niteur, couplĂ©e Ă la fĂ©minitĂ© fertile de ma maternelle, que je dois ma conception. Cette ovulation, Ă laquelle j'ai triomphĂ©e, n'a pas Ă©tĂ© de trop; face l'anormalitĂ© qui en a rĂ©sultĂ© de l'incompatibilitĂ© d'autres spermatozoĂŻdes faibles. Ma prĂ©dominance en tant que gamĂšte majeure, au dĂ©triment des autres, du moins impuissants. Vivre Ă©tant dĂ©jĂ un combat, je tiens Ă me battre pour prĂ©server ma libertĂ©. De l'embryon, en passant par le fĆtus, j'ai rĂ©ussi Ă sortir du placenta, c'Ă©tait lĂ , ma toute premiĂšre bataille remportĂ©e. Aujourd'hui j'existe, et j'y tiens Ă ce que personne se considĂšre comme maĂźtre de mon ĂȘtre. Quoi ? MaĂźtre, mais vous plaisantez j'espĂšre ! C'est apparemment l'impression qu'on a de vous, mesdames la vie et la mort. Ă mon sujet, vous n'ĂȘtes que l'ombre de vous-mĂȘme. Pour ceux qui croiraient en votre supĂ©rioritĂ©, c'est soit par peur d'affronter les challenges de parcours, soit par lĂąchetĂ© de prendre leurs destinĂ©es en mains. Qui mieux que soi-mĂȘme prendrait la rĂ©solution de changer sa situation actuelle ? Sans doute, la rĂ©ponse serait personne d'autre Ă part soi-mĂȘme aussi. La vie ne cessera de cogner les poltrons, dĂšs l'instant oĂč, ils continueront Ă subir leurs situations. Ni plus ni moins la mort, continue de mettre en doute plusieurs, qui trouvent inutile de se battre, sous prĂ©texte que, fournir ses efforts en travaillant serait vain. Quelle erreur ! Car je les ai dĂ©jĂ enttendus, quelques-uns disant "Ă quoi sert-il Ă un homme de travailler durement, si son destin final se terminera par la mort ? Mais non. C'est trop facile de se soumettre Ă la mort. Ă force de la craindre, elle s'approche de plus belle. Je pense qu'il faudrait Ă tout prix , ignorer la vie et la mort, quand on veut lutter pour son existence. Ă vous, qui ĂȘtes ancrĂ©s Ă la soumission, il est impĂ©ratif Ă ce que vous revoyez vos habitudes de parcours. Imaginez-vous un seul instant, que sur de millions de spermatozoĂŻdes qui, autrefois, luttĂšrent de justesse, c'est vous seul, en sortit vainqueur. Comment donc, accepteriez-vous vivre en soumission, alors que c'est vous le maĂźtre... Me concernant en tout cas, j'ai mille et une raisons de penser que les circonstances n'ont jamais Ă©tĂ© au-dessus de mes frasques d'adolescence. Ă cet effet, nous avons Ă©tĂ© nombreux Ă s'Ă©chapper des tentatives d'avortement, aux fausses couches prĂ©tendument Ă©chouĂ©es. Cependant, je vous exhorte de croire en vous. Ni la vie ni la mort, ne sont des maĂźtres. Quoi de plus normal, que de mettre en avant son libre-arbitre, afin de dominer sur les Ă©preuves. C'est-Ă -dire, prendre le contrĂŽle de votre vie. Je refuse d'appeler maĂźtre, ma vie, parce c'est moi qui la guide. La mort non plus, ne peut me terroriser, car je vivrais mĂȘme aprĂšs cette vie!
jai pu sentir l'univers comme une partie de moi. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies et autres traceurs pour vous garantir la meilleure navigation possible, réaliser des statistiques, et permettre le partage de vidéos et autres contenus sur les réseaux sociaux.
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