SynopsisAvisBande-annonceArticles et vidéosCastingTitre original Once Upon a Time in AmericaAnnée de production 1983Pays Etats-Unis Genre Film - Drame Durée 220 min. -12 Synopsis En 1920, dans le Lower East Side, le quartier juif de New York, un adolescent, Noodles, vit de petites rapines avec ses copains Cocky, Patsy et Dominic. Survient un cinquiÚme mousquetaire, Max, qui plus déterminé, prend en mains la petite bande. Au cours d'un rÚglement de comptes avec une autre bande, Noodles venge l'assassinat de Cocky en tuant le chef rival, Bugsy. Il est incarcéré. 1930. A sa sortie de prison, Noodles est accueilli par ses amis, devenus prospÚres grùce à la prohibition. Quand cette derniÚre est abolie, Max nourrit des projets trÚs ambitieux il veut réunir des fonds en braquant la banque d'Etat. Noodles dénonce ses amis L'avis de Téléstar Sergio Leone évoque avec maestria cinquante ans de gangstérisme américain dans cette fresque éblouissante, nostalgique et brutale, dont les qualités dramatiques se doublent d'une reconstitution trÚs soignée et des magnifiques compositions de Robert De Niro et James Woods Bande-annonce Vous regardez Il était une fois en Amérique. Votre bande-annonce démarrera dans quelques secondes. Articles et vidéos sur Il était une fois en Amérique 3Actu TV Le 11/12/2014 à 18h54 Quels sont les programmes à ne pas rater ce jeudi 11 décembre ? vous a concocté une... Casting de Il était une fois en Amérique Acteurs et actricesTreat WilliamsJimmy O'DonnellElizabeth McGovernDeborahDanny Aiellole commissaire de policeRéalisateurScénario
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Le 05/06/2014 Ă 1757 Par Plus de deux ans aprĂšs sa projection aux festivals de Cannes et de Bologne, la version longue, dite "restaurĂ©e", d'Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique de Sergio Leone refait aujourd'hui la Une de l'actualitĂ©. En effet, le site nous apprend aujourd'hui que Warner Video a fixĂ© au 30 septembre la sortie du tant attendu Blu-Ray amĂ©ricain qui proposera une version inĂ©dite de ce chef d'oeuvre intemporel, sorti en 1984. InĂ©dite, oui, car ce Blu-Ray devrait proposer pour la premiĂšre fois le montage de 269 minutes du film 4h29 donc, disposant de 40 minutes de plus que la version "normale" celle actuellement disponible en Blu-Ray et de 20 minutes de plus que la version projetĂ©e Ă Cannes en 2012 et disponible en Blu-Ray italien depuis novembre 2012. UPDATE finalement, le communiquĂ© de la Warner Ă©tait inexact. La version proposĂ©e sur ce Blu-Ray sera bien celle de Cannes, d'une durĂ©e de 251 minutes. Contrairement Ă cette Ă©dition transalpine, le Blu-Ray amĂ©ricain proposera une piste VF Dolby Digital et des sous-titres français pour accompagner la piste anglaise proposĂ©e en DTS-HD Master Audio Si rien n'est encore officiel pour le moment, on espĂšre que ce Blu-Ray amĂ©ricain disposera d'une image entiĂšrement remasterisĂ©e, oĂč les nouvelles scĂšnes se fondent parfaitement parmi les anciennes ce qui n'Ă©tait pas le cas dans la version projetĂ©e Ă Cannes et prĂ©sente sur le BR italien. Si l'on s'en rĂ©fĂšre au site Forgotten Silver, c'est justement pour corriger ce soucis d'image et Ă©galement de son que l'Ă©diteur a mis autant de temps avant de sortir cette version restaurĂ©e. Croisons les doigt pour ce que soit bien le cas !
IlĂ©tait une fois en AmĂ©rique, un film de Sergio Leone avec Robert De NiroJames WoodsElizabeth Mac Govern et . Synopsis : New York Ă la fin de la Prohibition. RecherchĂ© par le FBI Ă la suite dâune combine qui a mal tournĂ©, David ''Noodles'' Aaronson se rĂ©fugie dans une fumerie dâopium. Il
Avec son dernier film, Sergio Leone abandonne ses variations mi-opĂ©ratiques, mi-parodiques sur le western, et change radicalement de genre et dâĂ©poque. Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique est en effet un film de gangsters qui se dĂ©ploie sur une bonne moitiĂ© du XXĂšme siĂšcle, du dĂ©but des annĂ©es 1920 Ă la fin des annĂ©es 1960. Cette fresque crĂ©pusculaire et testamentaire condense tout le savoir-faire du grand metteur en scĂšne, ses thĂšmes et ses obsessions â mais Ă©galement ses ambiguĂŻtĂ©s et ses zones dâ est brutale des truands assassinent, torturent les proches de David Aaronson, dit Noodles ». Celui-ci nâa pas lâair de soupçonner le danger qui le guette alangui dans une fumerie dâopium, hĂ©bĂ©tĂ© par la drogue, il est perdu dans le dĂ©dale de ses souvenirs, hantĂ©s par la sonnerie insistante dâun tĂ©lĂ©phone une sĂ©rie de flash-backs rythmĂ©s par les stridulations lancinantes de ce tĂ©lĂ©phone, hallucination sonore qui installe une tension remarquable dans chacun des plans, et les marques du sceau de la fatalitĂ©. LâĂ©nigme de cet anachronisme sonore, gĂ©niale trouvaille de mise en scĂšne qui fait sâentrechoquer les espaces-temps, se rĂ©sout Ă la fin de la sĂ©quence, quand le tĂ©lĂ©phone, dont on apprendra plus tard quâil servit Ă passer un appel funeste, apparaĂźt enfin, et que ses deux sonneries â celle du souvenir opiacĂ© et celle du passĂ© reconstituĂ© â se mĂȘlent et se quelques minutes sont reprĂ©sentatives dâun film tout entier construit sur lâidĂ©e de rĂ©miniscence. Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique est une madeleine fourrĂ©e Ă lâopium â une substance qui justement altĂšre la perception du temps, donne lâimpression de flotter entre passĂ© et futur. Le film sâachĂšve dâailleurs dans les brumes de la fumerie, ce qui peut laisser penser que Noodles a rĂȘvĂ© son avenir en flash-forward, voire que toute sa vie aura Ă©tĂ© fantasmĂ©e depuis les limbes dâun paradis artificiel⊠Rempli de zones dâombre et dâellipses la mort des membres du gang, pourtant au centre de toute lâintrigue, ne sera jamais montrĂ©e, le scĂ©nario laisse ainsi une grande libertĂ© dâinterprĂ©tation au spectateur et sollicite activement son imagination â une qualitĂ© paradoxale pour une Ćuvre aussi longue prĂšs de quatre heures et aussi film se dĂ©roule sur trois pĂ©riodes les annĂ©es 1920 lâenfance tumultueuse de Noodles, ses premiĂšres amours, la naissance de son amitiĂ© avec Max, les annĂ©es 1930 lâascension criminelle de Max et Noodles dans lâAmĂ©rique de la prohibition et les annĂ©es 1960 le retour de Noodles Ă New York, et sa confrontation avec les fantĂŽmes de son passĂ©. Achronologique, la narration navigue entre ces Ă©poques par la grĂące dâun montage Ă la fois complexe et limpide, qui joue savamment des rimes visuelles et sonores, des fondus enchaĂźnĂ©s et des raccords audacieux les phares dâun camion dâĂ©boueurs de 1968 devenant ceux dâune voiture des annĂ©es 1930. Les mĂȘmes lieux la consigne dâune gare, un bar apparaissent Ă chacune de ces Ă©poques et tĂ©moignent de ce passage du temps, tout comme les maquillages remarquables qui rendent crĂ©dibles le vieillissement des toujours avec Leone, la forme est admirable, dâautant quâelle est ici servie par les importants moyens mis en Ćuvre pour faire revivre le New York du dĂ©but du siĂšcle. Certains plans gĂ©nĂ©raux sur le quartier juif, populaire et populeux, tĂ©moignent de ce soin extrĂȘme portĂ© Ă la reconstitution. Pour autant, la mise en scĂšne est loin dâĂȘtre purement illustratrice elle reste empreinte du maniĂ©risme trĂšs reconnaissable du cinĂ©aste italien. TrĂšs ample, elle apparaĂźt toutefois dĂ©lestĂ©e des excĂšs baroques des westerns spaghetti. On retrouve bien, çà et lĂ , quelques tics lĂ©oniens, mais il sâagit moins de banals effets de signature que de clins dâĆil savoureux adressĂ©s au public cinĂ©phile â le rĂ©alisateur allant jusquâĂ sâauto-parodier quand il laisse une cuiller tinter interminablement dans une tasse de café⊠En dehors de ces quelques morceaux de bravoure, Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique recherche un relatif dĂ©pouillement et vise avant tout lâĂ©motion. Il lâatteint notamment grĂące aux acteurs[1]Revoir De Niro du temps de sa splendeur, avant quâil ne se commette dans dâinnommables panouilles, est un vrai plaisir. Quant Ă James Woods, on ne lui proposera par la suite que peu de rĂŽles Ă la mesure de son talent. et Ă lâutilisation de la musique, plus que jamais indissociable des images la reprise du Yesterday des Beatles, et la partition Ă la fois lyrique et tendre de lâincontournable Ennio Morricone qui a abandonnĂ© les envolĂ©es goguenardes qui ponctuaient les prĂ©cĂ©dents films de Leone vĂ©hiculent une nostalgie Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique est marquĂ© par ces sentiments de perte irrĂ©mĂ©diable, de remords, de regrets, de vie gĂąchĂ©e. Noodles et ses comparses sont des losers magnifiques, tels que le cinĂ©ma amĂ©ricain a su magnifier Ă partir des annĂ©es 1960. Leone est en empathie avec ses personnages masculins, rend Ă©pique leur ascension, tragique leur chute. Sâil sâagit de hors-la-loi amoraux ils tuent sans broncher, qui ne font le bien quâincidemment par exemple quand ils sont amenĂ©s Ă appuyer » une grĂšve ouvriĂšre, quand cela sert leurs intĂ©rĂȘts ou ceux de leurs commanditaires mafieux, ils sont en quelque sorte rachetĂ©s » par lâamitiĂ© et la loyautĂ© en apparence indĂ©fectibles qui les unissent. La trahison sera rendue dâautant plus revers de la mĂ©daille, câest le peu dâattention portĂ© aux personnages fĂ©minins dans un film tout entier dĂ©diĂ© Ă lâamitiĂ© virile. Quâelles soient idĂ©alisĂ©es Deborah ou traitĂ©es en simples jouets sexuels Carol, les femmes sont toujours froides, manipulatrices, perverses. Cette vision misogyne se cristallise dans les scĂšnes de viols, un motif rĂ©current dans la filmographie de Leone sa menace plane au dĂ©but dâIl Ă©tait une fois la RĂ©volution et dans tout Il Ă©tait une fois dans lâOuest. Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique, par ailleurs peu avare en violences de toutes sortes, montre deux scĂšnes de viol. Dans la premiĂšre, caricaturale et trĂšs discutable, la femme, une nymphomane, crie non » mais pense visiblement oui » â dans tous les cas, scĂ©nario et mise en scĂšne laissent entendre quâelle a bien mĂ©ritĂ© ce qui lui second viol est long et insoutenable, dâautant quâil vient clore abruptement une des rares parenthĂšses romantiques du film et quâil jette un voile dâombre sur le jusquâalors relativement sympathique Noodles. Ce quâil nâa pu obtenir de son amour dâenfance en lâachetant la scĂšne du restaurant, et en la culpabilisant le dialogue sur la prison, il le prend par la force. La sĂ©quence est trĂšs ambiguĂ« sa mise en scĂšne est assez complaisante, et pourtant on en ressent toute la violence, et le spectateur nâest pas appelĂ© Ă sâidentifier Ă lâagresseur mais Ă se retrouver dans le regard dĂ©sapprobateur du chauffeur qui ne pousse cependant pas lâindignation jusquâĂ intervenir pour empĂȘcher le viol. Mais il y a quelque chose de vraiment dĂ©plaisant dans la façon dont la responsabilitĂ© du crime est reportĂ©e sur la femme calculatrice, qui sacrifie Noodles Ă ses ambitions personnelles, et qui finira par Ă©pouser un sĂ©nateur vĂ©reux â quâelle nâaime vraisemblablement pas, dont elle ne peut ignorer la vilenie, mais qui sâaccorde mieux Ă son statut de star hollywoodienne⊠MinimisĂ© voire niĂ© par Leone lui-mĂȘme[2]Le cinĂ©aste italien disait de cette scĂšne quâil ne sâagissait pas dâun viol mais dâune scĂšne dâamour » entretien avec Sergio Leone par Chantal de BĂ©chade et Jacques Zimmer, La Revue du CinĂ©ma n° 395, juin 1984 voire du cri dâamour » dâun personnage sentimentalement immature Conversations avec Sergio Leone, NoĂ«l Simsolo, 1987., le viol de Deborah est ensuite Ă©vacuĂ© par le scĂ©nario il nâa pratiquement pas de consĂ©quence, et il nâen est plus question quand les deux personnages se retrouveront quelques trente ans plus tard. Et en attendant ces retrouvailles, câest sur la solitude de Noodles que le spectateur sera invitĂ© Ă sâapitoyer â pas sur la dĂ©tresse de la femme aspect dâIl Ă©tait une fois en AmĂ©rique vient nuancer le plaisir quâon peut Ă©prouver par ailleurs devant son incontestable beautĂ©. Cela dit, le montage de 2012 intĂšgre de nombreuses scĂšnes coupĂ©es plus ou moins Ă contrecĆur par Leone, et notamment consacrĂ©es au rapport aux femmes. Ă cĂŽtĂ©, rien nâinterdit de se replonger dans cette Ćuvre monumentale et de se perdre en interprĂ©tations devant son Ă©nigmatique et magnifique plan final⊠filmIl Ă©tait une fois en AmĂ©rique (infos) pinterest; tweeter; partager; j'aime; Citations similaires : Argent fait beaucoup mais amour fait tout. Proverbe Français. 8 Tous les jours, en fait d'amour, on fait trĂšs dĂ©licatement des choses fort grossiĂšres. Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux . 1 Comme la mode fait l'agrĂ©ment aussi fait-elle la justice. Blaise Pascal. Le mari fait le Festival de Cannes 2022 L'un a livrĂ© au cinĂ©ma des films d'anthologie, l'autre s'attelle Ă les restaurer. Dernier sauvetage en date "Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique" lestĂ© de vingt minutes inĂ©dites, et prĂ©sentĂ© Ă Cannes le 18 mai. Cette Ă©popĂ©e, tournĂ©e dans le Lower East Side Ă New York, Scorsese l'a suivie de prĂšs. Il la raconte, en cinĂ©phile. Sauver les films des outrages du temps... The Film Foundation, l'organisme créé par Martin Scorsese en 1990, a un nouveau rescapĂ© Ă son actif aprĂšs, entre autres, Les Chaussons rouges, de Michael Powell et Le GuĂ©pard de Luchino Visconti, voilĂ que le rĂ©alisateur amĂ©ricain s'est installĂ© au chevet d'Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique. Par ce titre, Sergio Leone clĂŽturait, en 1984, sa trilogie inaugurĂ©e avec Il Ă©tait une fois dans l'Ouest 1969puis Il Ă©tait une fois la rĂ©volution 1971.Longue de 3 h 49, l'histoire de ces deux gangsters juifs est une Ă©lĂ©gie funĂšbre qui doit autant Ă Proust et La Recherche du temps perdu qu'Ă la tradition hollywoodienne. Ce fut le dernier film de Sergio Leone, qui meurt en 1989. La copie restaurĂ©e, lestĂ©e de vingt minutes de scĂšnes inĂ©dites, a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©e Ă Cannes Classics, une programmation créée en 2004 prĂ©sentant des films anciens et des chefs-d'oeuvre de l'histoire du cinĂ©ma. A cette occasion, Martin Scorsese revient sur sa rencontre avec le cinĂ©aste italien, sur cette oeuvre magistrale, qui traite de la fin d'un monde â l'AmĂ©rique de la Prohibition â et marque la fin d'un genre, celui des grandes Ă©popĂ©es au cinĂ©ma. Quand avez-vous rencontrĂ© Sergio Leone pour la premiĂšre fois ? C'Ă©tait au Festival de Cannes en 1976, Ă l'occasion d'un dĂźner au restaurant l'Oasis, l'annĂ©e oĂč Taxi Driver Ă©tait en compĂ©tition. Il y avait lĂ Costa-Gavras, Sergio Leone, tous deux membres du jury, moi, Robert De Niro, Paul Schrader, le scĂ©nariste de Taxi Driver, Jodie Foster, Michael et Julia Phillips, les producteurs du film. Paul Schrader avait portĂ© un toast Ă Leone pour le remercier d'avoir tournĂ© avec Il Ă©tait une fois dans l'Ouest un des plus grands westerns de l'histoire du cinĂ©ma. Nous Ă©tions arrivĂ©s deux jours plus tĂŽt Ă Cannes et la dĂ©prime nous avait gagnĂ©s. Tennessee Williams, le prĂ©sident du jury, avait dĂ©clarĂ© Ă la presse qu'il n'aimait pas du tout Taxi Driver, qu'il le trouvait beaucoup trop violent. Au dĂźner, Sergio Leone et Costa-Gavras nous dirent qu'eux aimaient le film. Nous pensions que Taxi Driver pouvait quand mĂȘme dĂ©crocher un prix, peut-ĂȘtre pour son scĂ©nario, ou pour ses acteurs. Mais il a eu la Palme d'or ! Et ça, c'est grĂące Ă Sergio Leone. Comment a Ă©voluĂ© votre relation avec lui ? J'ai vĂ©cu en partie Ă Rome entre 1978 et 1981. Je le croisais rĂ©guliĂšrement. Notamment lors d'un dĂ©jeuner chez lui le 31 dĂ©cembre 1979. J'ai rencontrĂ© sa femme, sa famille, fait la connaissance du dĂ©corateur Dante Ferretti avec qui je travaillerai par la suite sur Le Temps de l'innocence, Casino, Kundun, Gangs of New York, Aviator et Hugo Cabret. Comme il savait combien j'aimais Il Ă©tait une fois dans l'Ouest, il m'a offert sa copie du film. C'est cette copie que j'ai projetĂ©e en 1980 au Festival du film de New York. C'Ă©tait la premiĂšre fois que je parlais en public de l'enjeu capital que reprĂ©sente la prĂ©servation des films, et plus prĂ©cisĂ©ment de la question de la couleur, qui passe si les bobines ne sont pas conservĂ©es correctement. Quand Sergio Leone est venu Ă New York, je lui ai proposĂ© de venir dĂźner chez mes parents qui vivaient encore dans le Lower East Side, dans un immeuble sans ascenseur. Nous y sommes allĂ©s avec Elio Petri le metteur en scĂšne de La classe ouvriĂšre va au paradis, Palme d'or au Festival de Cannes en 1972. Il a particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© la cuisine sicilienne de ma mĂšre, trĂšs diffĂ©rente de la cuisine romaine Ă laquelle il Ă©tait habituĂ©. Et ma mĂšre fut sensible Ă son coup de fourchette ! A cette Ă©poque, je travaillais sur La Valse des pantins avec Robert De Niro. Le film Ă©tait produit par Arnon Milchan â qui allait devenir le producteur d'Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique. Leone n'avait plus tournĂ© depuis dix ans, depuis Il Ă©tait une fois la rĂ©volution, et De Niro n'avait vu aucun de ses films. Comme j'avais encore la copie d'Il Ă©tait une fois dans l'Ouest, il m'a demandĂ© si je pouvais le projeter pour De Niro. Ce dernier a dĂ©couvert le film au Museum of Modern Art, et il a immĂ©diatement acceptĂ© le rĂŽle du gangster juif. Quelle a Ă©tĂ© votre premiĂšre impression face Ă Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique ? Le film est sorti aux Etats-Unis dans une version massacrĂ©e de 2 h 15, quand celle de Leone, sortie en Europe, durait 3 h 49. De Niro avait organisĂ© une projection de la version originale au Museum of Modern Art pour mes parents et des amis et moi. Nous Ă©tions tous impressionnĂ©s par la qualitĂ© des images et attristĂ©s par la conjoncture des annĂ©es 1980 qui ne permettait plus de produire une oeuvre pareille. D'ailleurs, le film n'a rien rapportĂ© au box-office. Je me souviens d'avoir Ă©tĂ© frappĂ© par la prĂ©cision de la mise en scĂšne. Des dĂ©tails sur le son et le mouvement des comĂ©diens. Le son dĂ©clenche la mĂ©moire. C'est un procĂ©dĂ© trĂšs littĂ©raire, particuliĂšrement dans la sĂ©quence d'ouverture avec cette sonnerie de tĂ©lĂ©phone qui n'en finit pas. Comment aviez-vous perçu les premiers films de Sergio Leone ? J'avoue avoir Ă©tĂ© dĂ©routĂ© par Le Bon, la Brute et le Truand. Les critiques français et anglais plaçaient trĂšs haut les westerns amĂ©ricains, ceux de Howard Hawks et de John Ford en tĂȘte. Et pour un gamin du Lower East Side comme moi, sujet Ă des crises d'asthme, les horizons du western correspondaient Ă un ailleurs spĂ©cifiquement amĂ©ricain. Du coup, un western italien, signĂ© Sergio Leone... je ne savais pas quoi en penser. Quand j'ai vu Il Ă©tait une fois dans l'Ouest, je n'ai rien compris non plus. Sa lenteur me dĂ©stabilisait. Il a fallu que je revoie le film deux ans plus tard Ă la tĂ©lĂ©vision pour comprendre qu'un western n'avait pas besoin de racines amĂ©ricaines. Je me suis fait Ă ses images, Ă sa musique. Leone ne s'inscrivait pas tant dans la filiation du western que dans la tradition théùtrale italienne qui est celle de l'opĂ©ra. Il avait une maniĂšre bien Ă lui de composer avec les archĂ©types du genre. Comme dans la commedia dell'arte avec Arlequin, Polichinelle, ses personnages portent des masques, et ces masques en cachent beaucoup d'autres. C'est en fait un systĂšme de poupĂ©es russes. Dans Il Ă©tait une fois dans l'Ouest, chaque personnage rĂ©vĂšle un visage diffĂ©rent au fil de l'histoire. Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique a un systĂšme comparable. Le film est construit comme un rĂȘve Ă l'intĂ©rieur d'un autre rĂȘve. Il ne s'appuie plus sur les archĂ©types du cinĂ©ma criminel hollywoodien, mais sur les codes d'un mythe, celui de l'AmĂ©rique, dans les annĂ©es 1930, au moment oĂč elle passe de l'anarchie Ă l'ordre. Avant de rĂ©aliser ses westerns, Leone avait signĂ© des pĂ©plums, Les Derniers Jours de PompĂ©i, Le Colosse de Rhodes. Il me disait souvent en plaisantant que sa grande source d'inspiration Ă©tait... HomĂšre ! Son goĂ»t de la mythologie s'est transformĂ© en passion pour le mythe de l'AmĂ©rique. Pour lui, les films de John Ford Ă©taient une variante des mythes classiques. Je pense qu'il considĂ©rait que ses films Ă©taient des tranches de l'histoire amĂ©ricaine, comme les chapitres d'un manuel scolaire. Par boutade, il aimait rĂ©pĂ©ter qu'Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique aurait dĂ» s'intituler Il Ă©tait une fois un certain type de film se dĂ©roule dans le quartier du Lower East Side, Ă New York, oĂč vous avez grandi. C'est l'un des derniers Ă avoir Ă©tĂ© tournĂ© lĂ -bas. Le Lower East Side Ă©tait un quartier juif et aussi italien. Les deux communautĂ©s y vivaient cĂŽte Ă cĂŽte. Mon pĂšre y a retrouvĂ© sa propre enfance. Ce n'Ă©tait pas celle d'un gangster, bien sĂ»r, mais il reconnaissait les immeubles, les allĂ©es, la vie dans la rue. La scĂšne oĂč le gamin prĂ©fĂšre manger son gĂąteau plutĂŽt que de le donner Ă la jeune fille pour coucher avec elle... Personnellement, j'avais un problĂšme avec le dernier plan, celui avec Robert De Niro allongĂ© dans une fumerie d'opium qui se met Ă sourire. Je ne comprenais pas, mais mon pĂšre, lui, avait tout saisi. Il a Ă©tĂ© trĂšs touchĂ© par le film et je n'arrivais pas Ă comprendre pourquoi. Peut-ĂȘtre saisissait-il que le personnage principal de ce film n'est pas tant Robert De Niro que la mort, omniprĂ©sente ? Absolument. Il Ă©tait dĂ©jĂ ĂągĂ© et ça l'a touchĂ©. La maniĂšre dont De Niro est maquillĂ© en vieil homme, sa dĂ©marche il est clair que la prochaine Ă©tape est la mort. Le film est une longue Ă©lĂ©gie. C'est comme si Leone avait pressenti que ce serait son dernier film. Cela explique peut-ĂȘtre son cĂŽtĂ© hiĂ©ratique. Nous avons appris la mort de Leone le premier jour du tournage des Affranchis. Je l'avais vu pour la derniĂšre fois Ă la Mostra de Venise en 1988 lors de la projection de La DerniĂšre Tentation du Christ. Il Ă©tait trĂšs amaigri ; il m'avait demandĂ© des nouvelles de mes parents. Qu'est-ce que les vingt minutes supplĂ©mentaires ajoutent Ă la version restaurĂ©e d'Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique prĂ©sentĂ©e Ă Cannes, le 18 mai ? Je crois que, trĂšs souvent, il y a une diffĂ©rence entre la version originale d'un film et celle que souhaitait le metteur en scĂšne. La version originale dĂ©pend du producteur, de la censure aussi. Je suis toujours trĂšs curieux de dĂ©couvrir la vision du metteur en scĂšne. LĂ , nous avons retrouvĂ© ces vingt minutes auxquelles j'espĂšre ajouter plus tard vingt autres minutes. Quand vous aimez vraiment un metteur en scĂšne, vous voulez tout voir d'un film. Vous voulez, par exemple, visionner les vingt minutes de 2001 l'odyssĂ©e de l'espace coupĂ©es au montage, mĂȘme si c'est Stanley Kubrick lui-mĂȘme qui les a retirĂ©es. Dans le cas d'Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique, je sais que Leone voulait que ces vingt minutes soient rĂ©tablies. Peut-on dĂ©celer l'influence de Sergio Leone dans votre cinĂ©ma ? Je travaillais sur le montage de Shutter Island quand j'ai participĂ© Ă la restauration d'Il Ă©tait une fois dans l'Ouest. A force de revoir les mĂȘmes scĂšnes, pour vĂ©rifier l'Ă©talonnage des couleurs, je me suis surpris Ă pleurer tant j'Ă©tais Ă©mu par les visages des comĂ©diens en gros plan, par les mouvements de la camĂ©ra, la simplicitĂ© des dialogues. Les visages sont filmĂ©s comme des paysages, dans des plans trĂšs serrĂ©s. La mĂȘme chose s'est produite avec Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique. Je pense qu'on retrouve l'influence de Sergio Leone dans Taxi Driver. Mon film est plutĂŽt claustrophobique, mais le cadrage est "leonien". Gangs of New York est largement influencĂ© par Il Ă©tait une fois dans l'Ouest et Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique. Le garçon qui ouvre la porte et dĂ©couvre la ville recouverte par la neige dans mon film, c'est une Ă©vocation du gamin du dĂ©but d'Il Ă©tait une fois dans l'Ouest qui s'enfuit de la ferme quand il entend des coups de feu et se fait tuer. Les mouvements de camĂ©ra circulaires autour d'un comĂ©dien, si typiques de Leone, font partie des effets que j'ai totalement intĂ©grĂ©s. Dans mon esprit, Gangs of New York aurait dĂ» durer cinq heures. Au final, nous avons fait le film que nous Ă©tions en mesure de faire, avec le budget dont nous disposions... Je crois bien que l'Ă©poque oĂč l'on pouvait faire ces grands films Ă©piques est terminĂ©e. C'est sans doute pour cela que j'ai fait Boardwalk Empire pour la tĂ©lĂ©vision. La sĂ©rie est largement inspirĂ©e d'Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique. Nous en sommes Ă la troisiĂšme saison et l'on parle ici dĂ©jĂ d'un film de 42 heures. Je n'ai pas tout rĂ©alisĂ©. Mais j'ai supervisĂ© l'intĂ©gralitĂ©. Samuel Blumenfeld propos recueillis Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce quâune autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. 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Bande annonce, sĂ©ances, date de sortie etĂ l'occasion de la diffusion du film culte Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique dimanche 6 mars 2022, Ă partir de 20h55 sur Arte, TĂ©lĂ© Star vous dĂ©voile quelle polĂ©mique ce long-mĂ©trage a suscitĂ© lors de sa sortie en au cinĂ©ma en 1984, le film culte Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique, portĂ© par Robert De Niro, James Woods et Elizabeth McGovern, sera rediffusĂ© dimanche 6 mars 2022, Ă partir de 20h55 sur la chaĂźne franco-allemande Arte. RĂ©alisĂ© par Sergio Leone, ce long-mĂ©trage est en fait le 3Ăšme volet d'une saga portant sur plusieurs pĂ©riodes clĂ©s de l'histoire amĂ©ricaine. Le premier opus, Il Ă©tait une fois dans l'Ouest, se situait Ă l'Ă©poque de la conquĂȘte de l'Ouest. L'action du 2Ăšme Ă©pisode, Il Ă©tait une fois la rĂ©volution, se dĂ©roulait en pleine rĂ©volution mexicaine, tandis que Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique clĂŽture cette trilogie, en revenant sur la Prohibition et l'avĂšnement du de sa sortie en salles, Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique a dĂ» faire face Ă de nombreuses protestations. Il Ă©tait notamment reprochĂ© au film de Sergio Leone sa maniĂšre de dĂ©peindre la communautĂ© juive de New York, qui n'Ă©chappa donc pas aux critiques du peuple israĂ©lite. Le gouvernement d'IsraĂ«l ira mĂȘme jusqu'Ă parler d'une "terrible humiliation" Ă l'Ă©poque. Le long-mĂ©trage se heurta Ă©galement aux protestations de nombreux mouvements fĂ©ministes, qui voyaient d'un mauvais oeil les violences commises sur les femmes. Au final, Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique fut un immense dĂ©sastre Ă©tait une fois en AmĂ©rique le dernier film de Sergio LeoneAyant nĂ©cĂ©ssitĂ© un investissement global compris entre 30 et 40 millions de dollars, ce qui reprĂ©sentait une immense fortune Ă l'Ă©poque, l'exploitation du film en salles se solda par un gros Ă©chec commercial aux Ătats-Unis. Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique enregistra seulement 2,5 millions de dollars de recettes sur le sol amĂ©ricain. Pour l'anecdote, le budget de production du film explosa, dĂ©passant les prĂ©visions de trois millions de dollars. En tout, le tournage de ce long-mĂ©trage a durĂ© plus d'un an, avec de nombreuses prises de vue en extĂ©rieur Ă New York, Toronto, Rome et Venise. Ce film marqua par ailleurs la toute derniĂšre rĂ©alisation du cinĂ©aste Sergio Leone, qui est mort 5 ans aprĂšs sa sortie au cinĂ©ma. Inscrivez-vous Ă la Newsletter de pour recevoir gratuitement les derniĂšres actualitĂ©s © WARNER BROS 2/12 - ROBERT DE NIRO ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONEROBERT DE NIRO © WARNER BROS 3/12 - SCOTT TILER, BRIAN BLOOM, ADRIAN CURRAN ET RUSTY JACOBS ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONE SCOTT TILER BRIAN BLOOM ADRIAN CURRANRUSTY JACOBS © EMBASSY INTERNATIONAL PICTURES 4/12 - SCOTT TILER, BRIAN BLOOM, ADRIAN CURRAN ET RUSTY JACOBS ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONE ADRIAN CURRAN BRIAN BLOOM RUSTY JACOBSSCOTT TILER © EMBASSY INTERNATIONAL PICTURES 5/12 - SCOTT TILER ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONESCOTT TILER © EMBASSY INTERNATIONAL PICTURES 6/12 - TUESDAY WELD ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONETUESDAY WELD © WARNER BROS 7/12 - ROBERT DE NIRO ET ELIZABEYH MAC GOVERN ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONE ROBERT DE NIROELIZABEYH MAC GOVERN © WARNER BROS 8/12 - JAMES WOOD ET ROBERT DE NIRO ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONE JAMES WOODROBERT DE NIRO © WARNER BROS 9/12 - ROBERT DE NIRO ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE DE SERGIO LEONEROBERT DE NIRO © WARNER BROS 10/12 - IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUEDE SERGIO LEONE © WARNER BROS 11/12 - IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUEDE SERGIO LEONE © WARNER BROS 12/12 - IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE ONCE UPON A TIME IN AMERICA IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUEDE SERGIO LEONE
Unfilm Ă multiples tiroirs sur les thĂšmes dĂ©veloppĂ©s (le gangstĂ©risme, lâamitiĂ©, la trahison, la rĂ©demption, lâamour, et la sexualitĂ©) mais aussi des tiroirs dans le temps (lâadolescence, la jeunesse, et la vieillesse). Sans parler dâune fin a double Ă©nigme inoubliable. Un film nostalgique sur lâAmĂ©rique et ses rĂȘves
Suite au dĂ©cĂšs d'Ennio Morricone lundi, France 3 modifie sa programmation de la soirĂ©e du 13 juillet, pour diffuser les films âLe Professionnelâ de Georges Lautner et âIl Ă©tait une fois en AmĂ©riqueâ de Sergio Leone, Ă la place de de la soirĂ©e consacrĂ©e Ă Pierre Richard "Les fugitifs" et "Le grand blond avec une chaussure noire".De Georges Lautner, avec Jean-Paul Belmondo, Jean Desailly, Robert Beaumont, un agent des services secrets français envoyĂ© en mission dans un pays dâAfrique, a Ă©tĂ© dĂ©noncĂ© pour des raisons politiques par ses chefs aux autoritĂ©s de ce pays. EvadĂ© du bagne oĂč il a Ă©tĂ© dĂ©tenu pendant deux ans, il revient en France pour se venger en achevant la mission quâon lui avait confiĂ©e assassiner le prĂ©sident de ce pays, en voyage officiel Ă musique du Professionnel, signĂ©e Ennio Morricone, remportera un disque dâor en 1981 grĂące Ă son thĂšme culte Chi Il Ă©tait une fois en AmĂ©riqueDe Sergio Leone, avec Robert De Niro, James Woods, Elizabeth Ă©tait une fois deux truands juifs, Max et Noodles, liĂ©s par un pacte d'Ă©ternelle amitiĂ©. DĂ©butant au dĂ©but du siĂšcle par de fructueux trafics dans le ghetto de New York, ils voient leurs chemins se sĂ©parer, lorsque Noodles se retrouve durant quelques annĂ©es derriĂšre les barreaux, puis se recouper en pleine pĂ©riode de prohibition, dans les annĂ©es vingt. Jusqu'au jour oĂč la trahison les sĂ©pare Ă sâagit du troisiĂšme volet de la saga des Il Ă©tait une fois⊠» de Sergio Leone, aprĂšs Il Ă©tait une fois dans lâOuest et Il Ă©tait une fois la rĂ©volution, dont toutes les bandes originales dâEnnio Morricone sont devenues cultes aujourdâ diffusion de la case SPORT LEGENDE prĂ©vue vers 0005 sera reportĂ©e Ă la mi-aoĂ»t.
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